vendredi 2 octobre 2009

Article du Courrier de Mantes du 30 septembre 2009

TVM : les négociations au point mort

Mantois. Le conflit s'enlise entre la direction et les grévistes qui continuent de défendre leurs conditions de travail.

C'est Une véritable série dont il ne faut surtout pas rater un épisode. La grève entamée par les chauffeurs de TVM (transports voyageurs du Mantois) depuis le 1er septembre se durcit au fil des jours, au grand damne des 20 000 usagers en manque de transports quotidiens.

Alors que le lundi 21 septembre, les délégués syndicaux nous annonçaient une médiation avec le directeur départemental du travail, depuis, le mouvement s'est durci.

Appel aux élus

La médiation a bien eu lieu, mais en l'absence de la direction qui a refusé d'y participer parce que les grévistes bloquaient l'entrée du dépôt. « Un prétexte », selon plusieurs grévistes qui estiment que le directeur, Jean-Louis Jaurand, « joue au chat et à la souris ». « Nous sommes inflexibles Sur les conditions de travail, explique Jean-Louis Degisors, délégué syndical FNCR (fédération nationale des chauffeurs routiers). Un bon de dix ans en arrière, on aurait pu l'accepter; mais pas 20 ans! »

Les grévistes se demandent aussi pourquoi les élus ne bougent pas et ont « laissé faire » alors que les chauffeurs disent « avoir écrit à tous les élus avant le début du conflit ». Dans une lettre ouverte datée du 24 septembre, les élus de l'agglomération mantaisc rappellent qu'ils sont « dépourvus de tout pouvoir d'intervention directe dans le conflit interne à l'entreprise » et que le « Stif est la seule autorité organisatrice des transports ».

Et pour comprendre la suite, il ne fallait pas rater l'épisode de jeudi. Au petit matin, c'est le directeur lui-même qui déblayait l'entrée du dépôt, afin que les bus puissent de nouveau circuler, sous le regard des grévistes. « S'ils ne rebloquent pas l'entrée d'ici vendredi matin, nous reprendrons les négociations », expliquait jeudi matin Jean-Louis Jaurand. Mais cette seule annonce n'a pas suffi à rassurer certains salariés, sûrement excédés, qui ont fini par mettre le feu à l'aide de palettes et de bidons d'essence, à l'une des grilles de TVM. La tension est montée d'un cran.

11 grévistes devant le tribunal

Depuis, la direction de TVM a « trouvé » d'autres bus en fin de semaine, une dizaine circulait. Une initiative que les grévistes ne jugent « pas très loyale ».

Ces derniers, toujours mobilisés, attendent maintenant le résultat de la comparution mardi devant le tribunal de Versailles de onze de leurs collègues, pour « entrave à la liberté du travail ». À l'heure oÙ nous imprimons, le verdict n'avait pas encore été rendu. « Le tribunal risque de débloquer la situation et d'exiger la réouverture des portes, expliquait en fin de semaine un gréviste. Mais nous sommes toujours déterminés à nous battre pour défendre nos conditions de travail. »

Le comité des usagers s'en mêle

Lundi soir, en présence de Monique Brochot, maire de Mantes-la- Ville et de Louis Gomez, président du Comité des usagers des gares de Rosny, Bonnières, Port-Villez, Mantes-la-Jolie, Mantes-la-Ville et Bréval, une réunion était organisée avec les représentants syndicaux de TVM. Le but: désamorcer le confit qui dure depuis maintenant un mois. « Il y a un problème évident de dialogue social au sein de l'entreprise, a expliqué Louis Gomez. Le rôle du comité est de porter la voix des usagers. » Certains étaient en effet présents pour raconter leur parcours depuis le ler septembre. Comme Aurélien un habitant de Magnanville qui, depuis que plus aucun bus ne circule, doit se lever à 5 heures et qui, une fois rentré chez lui le soir, ne peut ressortir, n'ayant pas le permis. « C'est un rythme très fatiguant, même si votre grève est légitime » a-t-il expliqué aux délégués syndicaux. « Tous les éléments sont réunis pour que ça dégénère, s'est inquiété Louis Gomez. Il faut une médiation immédiate. Il faut un accord honorable et durable, et non juste un rétablissement comme en 2007, car la situation a empiré et pourrait déboucher ,sur des actes de violences. » Mardi soir, Dominique Braye. président de la Communauté d'agglomération de Mantes-en-Yvelines, devait recevoir les syndicats puis, dans les jours suivant, le directeur de TVM, en vue d'organiser une médiation.

F. Ce.

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mercredi 30 septembre 2009

Article du Parisien du 29 septembre 2009

Situation toujours bloquée chez les chauffeurs de bus

LES USAGERS des bus du TAM (Transport de l'agglomération de Mantes) vont encore devoir faire preuve de patience et de courage. La grève totale qui dure depuis presque un mois risque en effet de se prolonger.

C'est le constat que faisaient hier soir les représentant syndicaux de la société TVM et les représentant des usagers: « S'il faut continuer comme ça trois mois, on continuera », lâchait hier soir Mohammed Abarhouch, délégué FO. La maire de Mantes-la-Ville, Monique Brochot (PS) voulait jouer les médiatrices dans ce dossier en ouvrant les portes de l'hôtel de ville pour la tenue de cette réunion.

« Il y a tous les éléments pour que ça dégénère »

Quand au collectif des usagers, son président, Louis Gomez, alerte sur les risques d'un enlisement : « On est arrivé à un stade crucial où il y a tous les éléments pour que ça dégénère. » Le blocage du dépôt la semaine dernière, pour empêcher le moindre bus de rouler, a été une nouvelle étape.

Du coup, la justice à assigné un certain nombre de grévistes devant le tribunal de Versailles aujourd'hui. Et ce conflit a des retentissements inattendus à Saint-Quentin-en-Yvelines. Hier matin, le délégué CGT des cars Perriers, une société appartenant également à la RATP, a déposé auprès de la direction une intention de grève.

« Vendredi, nous avons appris que RATP Développement faisait appel à ses filiales pour faire rouler des bus sur le réseau de Mantes, explique Pascal Hautot. Cette pratique pour briser la grève n'est pas acceptable, d'autant que c'est au détriment des usagers de certaines lignes du réseau de l'agglomération nouveUe, notamment vers Maurepas. »

Côté médiation, les responsables de TVM et les représentants syndicaux évoquaient hier soir une possible rencontre aujourd'hui avec le président de la communauté d'agglomération de Mantes en Yvelines (Camy), Dominique Braye (UMP).

A.H. AVEC V.B.

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mardi 22 septembre 2009

Interview de Louis Gomez sur France Bleu 107.1 le 17 septembre 2009

Interview de Louis Gomez Président du comité dans le journal de France Bleu 107.1 du jeudi 17 septembre 2009 sur l'initiative du covoiturage lancée par Transilien SNCF.
Pour écouter l'interview, appuyez sur le bouton vert ci-dessous à gauche.





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lundi 21 septembre 2009

Article du Courrier de Mantes du 16 septembre 2009

Deux mois de sursis pour les usagers de TVS

La mobilisation des usagers et la ferme réaction du Syndicat des transports d'Ile-de-France (STIF) ont contraint la société TVS à renoncer, au moins provisoirement, à la suppression de deux lignes de bus desservant la gare de Bonnières.

TVS, une filiale de Veolia dont le siège et à Vernon, exploite les lignes « Bray-et-Lû - Bonnières - Vernon » et « Blaru - Chanu - Bonnières - Vernon ». Ces lignes sont empruntées essentiellement par des scolaires et des personnes qui travaillent à Paris.

Arguant d'un « déficit » d'exploitation de ces lignes, TVS a annoncé début juillet, de façon unilatérale, qu'elle cesserait de les exploiter le 31 août. Dans sa réponse, adressée en recommandé le 27 juillet, le STIF mettait TVS « en demeure de de maintenir la desserte de ces deux lignes, pour assurer la continuité du service public, conformément » au contrat signé en janvier 2007 entre le STIF et cette société. Le STIF rappelait aussi que sa « commission de l'offre de transport » du 2 juillet avait rendu un avis défavorable à la suppression de ces lignes.

Le ton très ferme du STIF n'a pas empêché TVS de mettre le 31 août, sa menace à exécution. Mais pour une journée seulement. Dès le 1er septembre en effet, le service a repris, pour deux mois, pendant lesquels une négociation avec le transporteur devrait s'ouvrir. Ce sursis a sans doute été obtenu grâce à l'activisme du comité des usagers SNCF de Bonnières, dont le président, Louis Gomez, évoque « un mauvais feuilleton de vacances ».

Les élus mobilisés

Les élus de la communauté de communes des Portes de l'lle-de-France sont également « montés au créneau ». En colère, le président de la communauté, Michel Obry, considère que « les sociétés qui ne respectent pas leurs engagements ne devraient plus être autorisées à participer aux appels d 'offres du STIF ». « Au bout de l'Ile-de-France, nous sommes les oubliés des transports collectifs », constate-t-il. Il vient de créer un groupe de travail sur le sujet auquel il a demandé d'être « agressif ». Louis Gomez en fait partie.

Le comité lance une enquête

Le comité des usagers SNCF a lancé une « collecte d'informations » sur les deux lignes menacées : un recensement minutieux des dysfonctionnements (nombreux !) qui les affectent. Il prévoit de convoquer prochainement une réunion publique.

Jean-Philippe Ambrosino, un habitant de Clachaloze qui travaille dans l'informatique à la Défense, a rejoint récemment le comité. Il prend chaque matin, à 7 h 17, un bus TVS qui l'emmène à la gare de Bonnières. Du moins les jours où ce bus passe effectivement. « C'est en faite mon souci majeur quand je me lève, et la cause de mon stress : est-ce que je vais avoir un bus ? » Cet usager témoigne que lorsque le bus n'arrive pas, on lui fait des réponses étranges au siège de TVS : « Le bus est en panne », « Il ny a pas de chauffeur aujourd'hui ».

« Les gens renoncent à prendre ces bus parce qu'ils ne sont pas fiables », observe-t-il. Attaché aux transports publics, il se battra pour conserver son bus : « Il est hors de question que j'achète une voiture. »

c.c.

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lundi 24 août 2009

Article du Démocrate du 12 août 2009

Suite à la suppression de deux lignes de car de la société TVS, qui desservent la gare de Bonnières sur Seine, Le Démocrate, un journal local de Normandie, y a consacré un article dans son édition du mercredi 12 août 2009. Nous vous proposons de le découvrir ci-dessous. (Cliquez sur les images pour agrandir)



























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mardi 11 août 2009

Article du Parisien du 10 août 2009

Les voyageurs menacent de faire la grève des tickets

Habituellement, les vacances scolaires permettent aux usagers de la SNCF de voyager dans des trains plus ponctuels et moins bondés. Mais pas sur la ligne Paris-Mantes. Depuis plusieurs semaines, les habitués de cette liaison sont confrontés à des retards réguliers, des arrêts en pleine campagne inexpliqués, voire des suppressions de trains non prévues. Lassés de cette situation, les membres du comité des usagers des gares de Rosny, Bonnières, Port-Villez, Mantes-la-Jolie, Mantes-la-Ville et Bréval réclament une réunion d'urgence avec la direction de la SNCF et son président Guillaume Pepy. Autre demande : une réduction de 50 % sur tous les titres de transport au mois de septembre.

Pour Louis Gomez, président du comité des usagers des gares de l'Ouest francilien, la situation a empiré depuis deux mois: "Il y a une tension qui monte. Nous envisageons des actions dès la rentrée avec, pourquoi pas, une grève de présentation des titres de transport. De toute façon, pour être reconnus, nous n'avons pas d'autre choix que de sortir des limites."

"Il y a une tension qui monte. Nous envisageons des actions dès la rentrée."

La tension est bien là ; "Le vendredi soir, je pars encore plus tôt du boulot car je sais qu'il y aura inévitablement des retards, abonde Nadia, une mère de famille de Mantes-la-Jolie qui travaille à Paris. Souvent, c'est pire que prévu. Des trains sont carrément suprimés sans que nous ne soyons avertis."

Selon la SNCF ces désagréments sont à mettre sur le compte de travaux de voirie entre Mantes-la-Jolie et Vernon (Eure) qui se poursuivront jusqu'au 15 septembre. Une fois terminé, ce chantier permettra de faire baisser de 20 % le nombre de retards.

"Théoriquement la circulation des trains aurait dÙ être interrompue entre ces deux villes au profit d'un service de bus. Mais cela aurait nécessité la circulation de 400 cars par jour. Pour des raisons écologiques mais aussi pour le confort de nos cients, nous avons préféré maintenir les trains, même si cela donne lieu à des perturbations, précise Guillaume Ancel, directeur des lignes Transilien sur le réseau Sajnt-Lazare. Le président du comité des usagers de gares de l'Ouest francilien n'est pas correct. Nous avons informé toutes les associations et les élus des perturbations engendrées par ces travaux. Aucune réduction ne sera accordée", ajoute ce responsable.

A.H. ET M.G.

Commentaire : Le Comité maintient sa demande de dédommagement financier du fait de la dégradation du service qui se prolonge depuis deux mois. Un nouveau communiqué sera publié dans quelques jours.

Louis Gomez,
président du Comité des usagers

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lundi 3 août 2009

Article du Courrier de Mantes du 29 juillet 2009

Le comité des usagers réclame une "réunion de crise"

Les usagers SNCF sont remontés, et ils n'observent pas la moindre trêve estivale.

Le Comité des gares de Rosny, Bonnières, Port-Villez, Mantes-la-Jolie et Bréval vient d'adresser une lettre ouverte au président de la SNCF, Guillaume Pépy. Dans ce courrier(1), il lui demande d'organiser sans délai une "réunion de crise en votre présence et avec la participation du STIF et des associations d'usagers, afin d'améliorer rapidement le trafic et de définir des objectifs pour la rentrée." Le comité propose la désignation "d'un cabinet indépendant pour faire un état des lieux." Il réclame enfin la "mise en place d'une nouvelle méthode pour recenser les retards et suppressions de trains."

Les usagers SNCF considèrent que les travaux en cours (lire le Courrier de Mantes du 29/07/09 page 7) n'amélioreront le trafic qu'à la marge, tant est important le retard pris par l'entreprise publique dans la modernisation des infrastructures et du matériel roulant. Louis Gomez, le président du comité, l'évalue à "vingt ou tente années."

Journal de bord

"Il y avait eu une amélioration de la régularité après la fin du conflit de l'hiver dernier, admettent les militants du comité. Le plan d'action mis en œuvre a eu un effet pendant deux mois, grâce aux protestations des usagers, qui participèrent à la grève de présentation de titres de transport." Mais cette embellie ne dura pas : "On est dans une situation pire que l'année dernière." A l'appui, le comité produit son "journal de bord" tenu par Sylvie Dupuis, un relevé minutieux des retards et suppressions de trains depuis janvier 2008. On y relève par exemple qu'au cours du mois de juin de l'année dernière, l8 retards de trains avaient été comptabilisés et que 38 l'ont été en juin 2009.

Le comité a observé que la SNCF "fonctionne par cycles", et que les cycles favorables à la régularité des trains sont de plus en plus courts. "Comme par le passé, des périodes d'amélioration précaire de la régularité alternent avec des périodes de dégradation et nous constatons que ces dernières sont de plus en plus fréquentes."

Les usagers ont atteint un niveau d'exaspération qui fait redouter au comité des réactions de violentes. "Les gens ne sont plus passifs. On s'attend au pire à la rentrée." Le comité prône, lui, le dialogue avec les employés de la SNCF et leurs organisations syndicales.

Après le conflit de l'hiver dernier, il avait demandé la tenue d'une "réunion tripartite" à Saint-Lazare, associant direction de la SNCF, usagers, et employés de la SNCF. Cette proposition avait été rejetée. Guillaume Pépy l'entendra-t-il cette fois ?

(1) Publié ici (cliqué sur le lien)

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lundi 20 avril 2009

Reportage JT France 3 Haute-Normandie du 7 avril 2009

Suite à la rencontre avec Guillaume Pepy le mardi 7 avril dernier, voici un reportage de France 3 Haute-Normandie. Parmi les associations présentes il y avait :
  • le comité des usagers - Rive droite de la Seine
  • l'association Vernon Train de Vie
  • l'association des usagers de Dieppe
  • le comité des usagers des gares de Rosny, Bonnières, Port-Villez, Mantes la Jolie, Mantes la Ville et Bréval.

Vidéo postée par vernontraindevie

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mercredi 8 avril 2009

Article Paris-Normandie du 8 avril 2009


La rencontre avec les usagers "Notre train quotidien"

Essentielle, voulue comme un moment de concertation constructive, la rencontre avec les usagers était l'un des temps forts de la visite en Haute-Normandie de Guillaume Pepy, qui affirme "accorder la priorité aux trains de la vie quotidienne".
Une multitude de thèmes ont été abordés. En voici une sélection.


TENSIONS

Nul ne s'en cache, les relations ont été parfois difficiles, voire conflictuelles en début d'année, entre les cheminots et des usagers excédés par les grèves et les retards à répétition. "Des usagers sont stressés. Ils demandent des trains qui partent et qui arrivent à l'heure", a souligné Louis Gomez, président du comité des usagers des gares francilienne. "Il faut rétablir le dialogue, pacifier les relations. Les employés en ont assez de se faire agresser", a répondu Guillaume Pepy.

CADENCEMENT

C'est "le" gros dossier, celui qui génère le plus de réactions, parce qu'une nouvelle grille horaire ne peut contenter tout le monde. Didier Jaumet, de "Vemon Train de vie", a plaidé en faveur d'aménagements et d'arrêts supplémentaires. Didier Marchand, pour les usagers dieppois, a regretté la suppression d'arrêts à Longueville-sur-Scie. "Des ajustements sont possibles. L'expérience montre que lorsqu'on met en place un cadencement, il faut y revenir quelques mois plus tard", a concédé le "patron" de la SNCF.

INFORMATION

"Nous aimerions n'avoir qu'un seul interlocuteur en cas de problème, pour être informés exactement de ce qui se passe. Or, nous avons le sentiment que la SNCF et RFF se renvoient la balle", a soulevé Liliane Bermont, du comité des usagers Rives droite de la Seine. "Avoir la bonne information est parfois difficile", a reconnu Guillaume Pepy, qui a demandé à ses services de travailler sur le sujet.

Retrouvez cet article est bien d'autre dans l'annexe du blog : Usagersgares dans les médias à l'adresse suivante : http://annexemedia.blogspot.com (cliquez sur le lien)

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lundi 6 avril 2009

Interview de Louis Gomez sur IDFM Radio Enghien

Louis Gomez Président du comité a été interviewé dans le journal d'IDFM Radio Enghien du lundi 3 mars 2009 sur la grève de présentation des titres de transport engagé en février dernier, ainsi que la pétition.
Pour écouter l'interview, appuyez sur le bouton vert ci-dessous à gauche.





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vendredi 6 mars 2009

Article Le Courrier de Mantes du 4 mars 2009


Usagers SNCF et CGT, même constat

Le comité des usagers de la SNCF et la CGT constatent ensemble que la ligne connaît une situation de « pagaïe totale depuis la mise en place du cadencement il y a cinq mois ». Un communiqué commun est en préparation.

Les relations du comité des usagers de la SNCF de Rosny, Bonnières, Port-Villez, Mantes-la-Jolie, Mantes-la-Ville et Bréval avec la CGT ne datent pas d'hier. « Nous existons depuis dix-huit ans, et cela fait quinze ans que nous dialoguons avec les organisations syndicales de la SNCF », rappelle Louis Gomez, le président du comité.

« Des mails, complètement dingues »

Pour sa part Olivier Gendron, secrétaire fédéral CGT du secteur de Paris Saint-Lazare, constate que le comité est la seule association d'usagers avec laquelle son organisation a des contacts réguliers.

Ces relations sont précieuses à un moment où, explique Louis Gomez, l'exaspération des usagers a atteint un niveau rare. « Nous recevons des mails complètement dingues. Les usagers sont excédés par la dégradation de leurs conditions de transport. Si ça continue, il va y avoir des émeutes. » Le blog du comité fait état d'un nombre croissant d'altercations entre agents et usagers. Il y a quelques jours, une usagère de Bréval y a rapporté s'entendent dire par un contrôleur qu'elle etait « une conne».

Olivier Gendron témoinge que les agents SNCF sont en première ligne : « L'agent est le premier qui passe, alors forcément c'est lui qui prend... » Il explique que l'exaspération des agents, aux conditions de travail travail dégradées, n'est pas moins grande.

Louis Gomez et Olivier Gendron s'entendent donc pour dire que la confrontation leur entre usagers et agents est « inutile, stérile. On essaye d'opposer les uns aux autres alors que nous avons des intérêts communs ». Et une vision commune d'un « service public fiable et de qualité ».

La CGT et le comité s'accordent sur un autre « point fondamental » : la résolution du « goulot d'étranglement de Verneuil », en cause dans la plupart des retards, passe nécessairement par la construction d'une voie supplémentaire entre cette commune et Poissy, « dans les cartons depuis vingt ans ».

La mise en place du « cadencement » dans un contexte déjà dégradé était risquée. Olivier Gendron : « Ceux qui travaillent au poste de commande à Saint-Lazare nous avaient prévenus. » Louis Gomez, lui, « se pose aujourd 'hui des questions sur la fiabilité technique de cette grille à laquelle, au départ, nous étions favorables ».

Syndicat et comité déplorent d'une même voix l'état de sous-investissement dont souffre la SNCF. Olivier Gendron cite, à titre d'exemple, l'option « zéro stock » qui serait défendue par les dirigeants de l'entreprise publique : « Quand les nouvelles locos tombent en panne, on est déjà à court de pièces de rechange. » Et pour en dépanner d'autres, on commence à dépecer, rapporte-til, des locomotives qui viennent d'être mises en service.

Face à une « situation exceptionnelle », le comité réclame la convocation d'une «réunion tripartite » (direction, syndicats, associations d'usagers). Il milite en faveur de la création d'une « instance de concertation de proximité ».

CGT et comité vont diffuser un communiqué commun qui interpellera « les décideurs », au premier rang desquels le Syndicat des transports d'Ilede-France (STIF) et la direction de la SNCF.

Pétition : « Des trains, pas des bétallères »

Le comité des usagers fait actuellement circuler une pétition intitulée « Nous voulons des tr!lins qui partent et qui arrivent à l'heure». Ce texte exige notamment des « trains ayant une capacité suffisante pour ne pas être transformés en bétaillères ». L'association a suspendu la grève de présentation des titres de transport lancée au début du mois de février, après que « la SNCFa prétendu, dans une publication interne, que nous l'avions arrêtée ». Ceci pour ne pas exposer les « grévistes » à la répression de la SNCF.

C.C.

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mardi 3 mars 2009

Article Le Monde du 9 février 2009

Saint-Lazare, terminus des mécontents
Article paru dans Le Monde du lundi 9 février 2009. Cliquez sur les pages pour les agrandir.



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lundi 2 mars 2009

Article Challenges du 5 au 11 février

La revue Challenges a consacré un article aux transport Franciliens dans son numéro 154 du 5 au février dernier. Louis Gomez président du comité s'est exprimé dans cet article. Voici l'article en intégralité.



Les transports franciliens cherchent leur voie

Grèves, pannes, incidents... En Ile-de-France, les réseaux de la RATP et de la SNCF saturent. Entreprises et politiques foisonnent de projets pour les décongestionner. Et c'est sans doute une partie du problème.

Tous coupables ! Chaque jour, matin et soir, dans les métros, les rames de RER, le long des voies, dans les gares, dans les bureaux et les administrations, tout le monde peste contre tout le monde. Si les trains, bondés, traînent, s'arrêtent, tombent en panne, obligeant des dizaines de milliers de voyageurs à s'excuser auprès de leur patron excédé, c'est la faute de l'Etat, qui n'a pas acheté de nouveaux trains pendant des décennies; de Réseau ferré de France (RFF), le propriétaire des 4 000 kilomètres de voies franciliennes, qui a laissé l'infrastructure vieillir; des conducteurs qui ne sont pas à l'heure à leur poste. La faute des syndicats qui préparent les élections professionnelles du mois prochain, la faute des voyageurs qui tirent le signal d'alarme suite à un malaise, une agression, qui marchent sur les voies ou s'y jettent. La faute de la SNCF et de la RATP, qui s'étaient engagées à améliorer la régularité et la ponctualité auprès de la région, responsable de tout, puisqu'elle dirige les transports d'Ile-de-France - mais seulement depuis l'entrée en vigueur de la loi sur la décentralisation, le 1er janvier 2006.

Projets à accélérer
Depuis, les élus tentent, sinon de rattraper le temps perdu, du moins de combler une partie du retard pris durant trente ans. Car, à l'exception notable de la ligne 14 du métro et du RER E, dans les années 1990, l'Etat n'a rien investi dans les transports publics franciliens depuis l'achèvement des lignes A, B, C et D du RER, en 1977. Difficile de jeter la pierre à quiconque : personne n'avait prévu l'explosion du trafic et sa conséquence, la saturation du réseau. Le changement de comportement n'est perceptible que depuis dix ans. Or dix ans, à l'échelle de travaux d'infrastructure, c'est court. La preuve : pour l'instant, les voyageurs n'ont encore rien vu venir des projets lancés entre 2000 et 2006. Ainsi, dix ans après l'appel d'offres, la RATP lancera en 2012 le système Ouragan, sorte de pilotage automatique permettant de réduire l'intervalle entre deux métros de 105 à 90 secondes. Et c'est en 2008 qu'elle a commencé à recevoir les nouveaux trains des lignes 2, 5 et 9, commandés en 2002. Même constat à la SNCF : ses nouveaux trains de banlieue, plus larges et plus rapides, commandés à Bombardier en 2006, seront mis en service début 2010. Parfois, les dossiers patinent plusieurs années, tant les négociations sont difficiles entre l'autorité organisatrice des transports (le Stif) et les élus, qui n'ont pas les mêmes intérêts. Ainsi, le schéma directeur de la ligne C est en débat depuis trois ans : les élus de grande couronne veulent des trains directs qui fi lent le plus vite possible à Paris, alors que les élus de petite couronne réclament, eux, des omnibus qui s'arrêtent chez eux. Parfois aussi, de longues études sont nécessaires, alors que la solution est rapide. «Pour augmenter la capacité des RER B et D, nous voulions doubler le tunnel Châtelet-Gare du Nord. Une dépense de 1 milliard. Mais nous avons montré que supprimer le changement de conducteurs à la Gare du Nord - le conducteur RATP laissait auparavant la place au conducteur SNCF, ce qui prenait plusieurs minutes - était plus efficace !» reconnaît Olivier Nalin, le directeur du développement du Stif.

Gouvernance à clarifier
Les choses sont parfois inextricables, et Nicolas Sarkozy a eu beau jeu de s'en mêler en mai dernier, débloquant une commande de 30 nouveaux trains à double niveau pour soulager le RER A. Les élus ont mal vécu cette intervention. «La lenteur est choquante, mais c'est le prix de la démocratie participative. Toutefois, il faut pouvoir accélérer les procédures. Pour cela, une loi permettant de déroger à certaines étapes du processus est nécessaire. Nous l'avons demandée à Borloo», souligne Jean-Paul Huchon, président (PS) de la région.
Les transports sont devenus un sujet si sensible que les politiques en ont fait une priorité... et un champ de bataille. Trois hommes s'affrontent. Le premier, c'est Jean-Paul Huchon, le président de la région et du Stif. Il a le pouvoir, il a l'argent. Et a préparé un «plan de mobilisation» de près de 18 milliards qui regroupe les grands projets à l'étude : changement de matériel, rocades ferrées, prolongement des lignes de métro et de RER... La région en financerait les deux tiers par l'emprunt, charge à l'Etat de fournir le reste. Le deuxième homme n'est autre que Nicolas Sarkozy lui-même, qui voudrait reprendre la main en Ile-de-France via Christian Blanc, son secrétaire d'Etat chargé du Développement de la région capitale. Celui-ci prépare un plan d'aménagement du territoire à très long terme (2050). Encore tenu secret, il devrait préconiser la construction de deux axes de transport vers le plateau de Saclay et la Plaine de France (Roissy), ainsi qu'un tunnel sous Paris.
Les deux plans n'ont rien en commun. Or l'Etat n'a pas les moyens de payer les deux. Et la région n'a pas l'intention de faire de cadeau au premier : «Si le plan Blanc est choisi, nous n'y investirons pas un centime. Nous réaliserons notre plan, mais ce sera beaucoup, beaucoup plus long, puisqu'il faudra le financer entièrement nous-mêmes», prévient Jean-Paul Huchon. Le troisième homme, enfin, c'est Bertrand Delanoë : le maire de la capitale rêve d'un «Grand Paris», sorte de communauté urbaine avec les villes de la petite couronne. Face à Sarkozy, Huchon et Delanoë font pour l'instant front commun. Blanc, lui, ne tarit pas d'éloges sur Delanoë tout en dénigrant Huchon. Diviser pour mieux régner...

Financement à trouver
Pour la SNCF et la RATP, cette excitation politique autour des transports est une opportunité qu'il ne s'agit pas de laisser passer. Mais, là encore, la multiplicité des projets ralentit tout le processus de décision, déjà long : «Entre l'idée de faire et l'idée de mettre en service, c'est-à-dire après les études préliminaires, le débat public, le plan de financement, le choix du tracé, l'enquête d'utilité publique, il faut jusqu'à dix ans. Ensuite, on peut lancer l'appel d'offres et les travaux», explique Bernard Chaineaux, directeur régional de RFF. Les entreprises présentent, en fait, des projets complémentaires, tous nécessaires à cause de l'extrême tension actuelle du réseau : «En 2020, toutes les lignes du métro bénéficieront du système Ouragan, je ne pourrai donc plus augmenter le nombre de métros en circulation. Or le trafic, lui, continuera à augmenter. Il faut prendre des décisions. Tout de suite», plaide Pierre Mongin. Le président de la RATP voudrait un «métrophérique», qui encerclerait Paris en reliant les terminus des stations de métro, et le prolongement de la ligne 14 vers Saint-Ouen pour soulager l'infernale ligne 13. La SNCF, soutenue par RFF, ne jure que par une rocade ferrée en grande couronne et le prolongement du RER E (Eole) pour venir au secours du RER A. Mais pour réaliser ces quatre projets, tous soutenus par la région et inscrits au schéma directeur voté le 25 septembre dernier, il faut trouver 14,5 milliards d'euros... et patienter entre 2014 (pour le prolongement du RER E) et 2030 (pour achever la rocade ferrée).

Dialogue à renouer
Attendre ? Impossible. «Nous réclamons un plan d'urgence à six mois, avec une mobilisation exceptionnelle de tous les cheminots !» Louis Gomez, président du Comité des Usagers des gares, l'une des innombrables associations qui se sont constituées ces dernières années, ne décolère pas. Pour lui, une partie du problème de la saturation vient des cheminots eux-mêmes. Pas motivés, désorientés par la réforme des régimes spéciaux de l'an dernier et par l'arrivée progressive de la concurrence, ils ne savent plus où ils vont, ni pourquoi ils sont là. «La situation est catastrophique. Sur ma ligne Paris-Mantes-Normandie, il y a eu 260 retards en 2008, 52 trains supprimés. Le matériel est vieux, sale, le niveau de stress des voyageurs très élevé : on ne sait pas à quelle heure le train va passer, ni à quelle heure il arrivera à destination.» Depuis le 13 janvier et la grève totale des conducteurs, conduisant à la fermeture de la gare Saint-Lazare pendant une journée, la rupture cheminots-voyageurs est totale. «La situation est extrêmement tendue. Les cheminots se font menacer, insulter. Nous demandons une réunion tripartite avec les représentants du personnel, la direction et les associations d'usagers pour réinstaurer le dialogue», poursuit Louis Gomez. A défaut, Usagers des gares lancera une grève de présentation des titres de transport en février, en signe de protestation. La SNCF cherche des solutions. L'interview d'un cheminot SUD-Rail dans Le Nouvel Observateur affirmant «qu'il ne voulait plus regarder les usagers» a glacé la direction. «Qu'un cheminot affiche ce qui peut sembler être du mépris pour l'usager pose problème. Nous réfléchissons à lancer des formations supplémentaires sur le service client, et à modifier nos méthodes de recrutement en insistant sur la sensibilité à la notion de service et de client», soupire Jean-Pierre Farandou, le directeur général de SNCF Proximités, qui gère tous les trains de banlieue en France. Réconcilier les cheminots avec l'amour du service public, ce serait déjà un bon début.

Des chantiers très longs... et très menacés
Parmi les grands projets à l'étude pour renforcer le maillage d'Ile-de-France, deux sont des rocades : Arc Express, en petite couronne, et la Tangentielle, éloignée de Paris d'une vingtaine de kilomètres. Tous deux sont inscrits dans le schéma directeur régional, voté fin septembre. Mais le voyageur francilien devra être très patient : si les travaux de la Tangentielle Nord devraient commencer d'ici un an pour une mise en service prévue entre 2014 (pour un premier tronçon) et 2016, la partie ouest ne sera ouverte aux voyageurs qu'en 2015, la partie sud en 2020, et la boucle entière ne devrait pas être achevée avant 2030. Pour Arc Express, en discussion depuis trente ans, les premières études ont commencé il y a six mois. Il s'agira de relier les villes de proche banlieue entre elles en recoupant les lignes de métro, de tram et de RER. Le prolongement d'Eole vers la Défense puis Mantes-la-Jolie, lui, fait l'unanimité : il soulagera la ligne 1 du métro et le RER A, tous deux asphyxiés. Les travaux débuteront, au mieux, en 2011, pour une mise en service en 2015. Mais le plan de Christian Blanc va changer la donne. Encore tenu secret, le temps d'être approuvé par Nicolas Sarkozy, il devrait préconiser la construction de nouvelles lignes de métro ou de RER vers le plateau de Saclay - pôle scientifique - et de la Plaine de France - pôle logistique. Mais il pourrait aussi bloquer Arc Express et les Tangentielle, jugés insuffisants pour le très long terme.

Auteur Anna Rousseau

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lundi 16 février 2009

Reportage JT France 3 Paris Ile de France du 6 février 2009

Extrait du journal télévisé de France 3 Paris Ile de France du vendredi 6 février 2009. Louis Gomez président du comité de défense des usagers donne son point de vu sur la situation actuelle à Paris St Lazare, et explique les actions du comité.

jeudi 12 février 2009

Reportage JT France 3 Paris Ile de France du 9 février 2009

Extrait du journal télévisé de France 3 Paris Ile de France du lundi 9 février 2009. Franck Menant, membre du comité de défense des usagers, et responsable de la gare de Bréval, donne son point de vu suite à la conférence de presse de Jean-Pierre Farandou.

jeudi 5 février 2009

Article Le Parisien du 2 février 2009


Les usagers SNCF plébiscitent la grève des tickets

L'opération a commencé hier matin, mais selon Louis Gomez président du Comité des usagers des gares, "c'est déjà un succès". En une matinée, pas moins de 500 personnes, faisant quotidiennement le voyage vers la gare Saint-Lazare, avaient déjà signé la pétition et participé à l'opération de grève de présentation des titres de transport. "Ne pas monter son ticket au contrôleur, c'est notre seul moyen d'expression." Dans les voitures, la colère monte depuis le mois d'octobre, date du début des perturbations depuis la gare parisienne.

Illustration des problèmes rencontrés sur la ligne, hier soir encore, le train Paris-Bonnières avait encore environs dix minutes de retard. A l'intérieur, Sylvie Dupuy, membre du comité, en profite pour faire signer la pétition et convaincre les voyageurs de l'importance de cette initiative : "C'est important car, depuis dix-huit ans que nous existons, nous avons atteint un point critique sur nos conditions de transport. Ces problèmes pèsent sur l'emploi. Les entreprises commencent à ne plus vouloir employer des gens comme nous, tributaires chaque jour du train."

"Nous ne faisons qu'une seule gare à la fois"

Le malaise est tellement profond que les organisateurs du mouvement sont obligés de veiller au grain : "Nous ne faisons qu'une seule gare à la fois. Nous avons commencé par Bonnières, ensuite ce sera Mantes la Jolie. On reste très présent pour suivre cette opération car la situation est vraiment très tendue." Pour prendre la mesure du ras-le-bol, il suffit de se rendre sur le blog du comité, usagersgares.blogspot.com, où les commentaires excédés ne manquent pas. Mais le président du comité sent bien que les problèmes, sur cet axe, ne sont pas ressentis que par les usagers : "Cette grève ouvre un dialogue dans les trains avec le personnel SNCF. On voit bien qu'ils nous soutiennent." L'opération a d'ailleurs pour but d'aller plus loin puisque l'une des revendications est l'organisation d'une réunion tripartite entre les usagers, les personnel et la direction, afin de parvenir à des améliorations sensibles. Mais la grève de la présentation des titres de transport ne veut pas dire la "fraude organisée" la plus totale dans les trains : "Nous avons une chartre très précise pour les usagers. L'initiative n'a pas pour but la fraude ne le manque de respect des employés et des cheminots."

Auteur Antoine Hasbroucq

jeudi 15 janvier 2009

Des voix sur la voie - Commentaire et interviews d'usagers

Bonjour,

Hier matin après cette dure fin de journée de mardi, nous avons été interviewé par RTL.
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Depuis novembre tous les problèmes de transport rencontrés m'ont obligée de m'arrêter 2 fois pour maladie. Et en ce moment ceux qui tenaient le coup jusqu'ici dans notre petite équipe sont arrêtés pour grippe gastro ou grande fatigue... La SNCF n'aide pas le déficit de la sécu ! Il nous faut à tous beaucoup de courage. Il suffit de passer dans les allées lorsque les gens qui habitent le plus loin sont montés, et voir les visages qui reflètent ce ras le bol qui commence à nous gaver. Le soucis de savoir à quelle heure nous arrivons le matin au travail à quelle heure nous arriverons chez nous le soir. On ne peut plus rien prévoir le soir pas de sortie pas de visite chez le médecin ou chez le dentiste seront nous à l'heure à notre rendez vous ? Comme nous vivons dans l'inconnu il est difficile de prévoir quoi que ce soit ! Tenons bon, vivons au jour le jour peut-être qu'à un moment cela va s'arranger !!! Mais plus le temps passe et moins on y croit...

Amitiés,

Aline

lundi 5 janvier 2009

Des voix sur la voie - Interview d'un usager de Ménerville

Vendredi 12 décembre 2008, 19H20. Le dernier train à desservir Ménerville s'immobilise avec 5 minutes de retard. Une poignée d'usagers en descendent. L'un d'eux a bien voulu donner à Franck son point de vu sur la suppression de l'arrêt des trains à Ménerville, et son report par un service d'autocar entre Ménerville et Rosny.
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